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9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 09:15

1 jour.... En réalité juste quelques heures.
On dirait l'année passée quand tu étais à l'hôpital, quand j'ai arrêté de fumer et que l'attente était longue.

Il faudra bien que je m'y fasse, 3 semaines à compter les jours, ça risque d'être long et pénible si je ne me fais pas une raison....

Le bureau semble si vide, si calme.
J'ai du travail, mais rien ne me tente sauf de penser à toi, t'imaginer conduire, me demander à quoi tu penses, si tes pensées vont vers moi sur cette route qui t'éloigne chaque mètre un peu plus de moi, de nous....

Et si tu ne revenais pas, si ces vacances te rapprochaient de tes enfants, de ta femme et te faisait comprendre que ce n'est pas bien, qu'être avec moi n'est pas "normal", "bien", et que l'amour que tu me portes n'est qu'une illusion que tu t'es créée ?
Waouw, faut que j'arrête sinon je vais me flinguer le moral. Déjà qu'il n'est pas au top, si je continue je vais me mettre la corde !

Le boulot est toujours le même, rien ne change, rien ne changera que l'on s'apelle luluD ou K2. Les gens ne changeront pas.
Hier avant de partir, j'ai dis à l'équipe de l'après-midi de peser les palettes de F.
Bien sûr on m'a répondu qu'ils savaient, l'ayant déjà fait l'année passée et bien sûr ce matin les poids n'étaient pas là....
Que tu sois là ou non ne change pas ces petits tracas, mais tu es là et ta présence fais du bien à ma vie, tu me fais du bien, tu as rendu ma vie belle et ça, ça n'a pas de prix....

Mi Manchi..... bonne route amore mio.....

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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 22:25

3 semaines.... demain tôt, tu prendras la route avec ta famille pour 3 semaines....

Je compte déjà les jours, les heures en regardant ta montre, en sachant pertinemment que le temps sera long sans toi....

Tu me manques déjà et pourtant tu as trouvé le moyen de venir me voir quelques minutes à la dérobée ce midi ;0)

J'essaierai de déposer mes pensées, mon manque, mon amour pour toi ici en attendant que tu reviennes que je me blottisse dans tes bras et que je respire ton parfum, la tête sur ton épaule, là où je me sens bien....

Bonne route, bonne vacances, reviens vite mon amour....

MM....

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 10:59

Je suis triste, extrêmement triste depuis mercredi....
Parfois R. peut être un sal con suffisant et arrogant qui sait où toucher pour faire mal lorsqu'il est lui même blessé.
En fait A. a raison, nous sommes 2 vierges, nos réactions sont identiques bien souvent....

Mardi était une journée de courses et de changement de programme en tout genre.
L'organisation de la boîte est un grand foutoir que les dirigeants sont les premiers à mettre à mal car ils n'ont ni respect ni savoir vivre !
Me voilà donc embarquée dans le centre ville pour réouvrir une comptabilité avec une personne que je ne connais pas, et qui n'est même pas prévenue de ma visite, alors que je devais passer la journée au bureau et que je suis sensée ne plus faire de compta et ce depuis novembre 2012.... cherchez l'erreur !

Tjrs est il que je déteste qu'on change mes plans à la dernière minute.
Le commercial de R. m'appele et me demande si demain je serai disponible pour qu'on aille prendre les mesures de mon escalier pour me remettre prix pour la rampe (que nous lui avons demandé depuis quelques mois déjà).
Moi je suis embêtée, je n'aime pas me trouver seule avec S. car je sais que ça ne plait pas à R. mais Mo ne savait pas y aller. Je lui propose alors vendredi (Mo et moi serions en congé, c'était parfait) il me repond qu'il ne saurait pas car il ne bossera pas ce jour là.
Il me dit qu'il passera au bureau me chercher et qu'il me ramènera après. Etant en reunion je lui dit ok en me disant que je trouverai une solution d'ici là pour annuler en douceur et ne pas le choquer.
En même temps, je sais que Mo attend cette rampe depuis un moment et que plus vite il sera venu, plus vite il aura moins de mal pour descendre ces foutus escaliers.
De toute façon, un jour ou l'autre, je vais travailler avec S.
Je me disai que je serai amenée à aller sur chantier ou chez les clients avec lui puisqu'il est technico commercial et que je devrai développer la ferronnerie aussi.

En réalité, je n'aime pas ça, cela me mets mal à l'aise, mais je me réconforte en me disant que je dois prendre sur moi et le prendre comme ci c'était pour le boulot, puisque de toute façon je m'en tape moi de S., que j'apprendrai comment on prend les mesures d'un escalier pour y placer une rampe et que ce sera déjà ça de prit.

La journée se passe à du 200/h et j'oublie complètement ça. Ma seule préoccupation était de boucler cette compta vite fait pour être sûre de voir R. fin de journée car demain il n'aurait certainement pas le temps de passer et qu'après, jour férié oblige, nous ne nous retrouverions pas avant lundi minimum.

Je presse les 2 personnes qui bossent avec moi sur le dossier et on arrive à finir vers 16h (R. m'avait dit qu'il serait dispo quelques minutes vers 16h c'était parfait, je n'avais pas couru toute la journée pour rien.)
Au final, c'est un R. assis près de l'entrée nous attendant que je vois me sourire quand on revient et je peux enfin souffler car il est là.

Nous passons un moment ensemble, au calme sans personne car les autres étaient déjà partis et je profite de ces minutes volées pour me sentir bien dans ses bras.

 

En rentrant et en voyant Mo, je me rappelle de l'appel de S. du matin.
Je lui explique et envoie un sms à R. pour le prévenir également. Je ne voulait pas qu'il pense que j'avais voulu lui cacher si S. lui avait dit en le voyant, ça aurait vraiment été con car je n'y pensais plus du tout tellement la journée avait été prise de tête et que ça n'était pas important pour moi.

 

Je reçois un sms plus tard de R. qui rit jaune en me disant que j'oubliais rarement quelque chose, mais bon, qu'il n'y avait pas de problème. Il me demande également de ne pas lui réponde, je pense qu'il dit ça parce qu'il serait rentré et avec la famille, je ne répond donc pas.

La nuit se passe, le matin arrive et je vois qu'il a répondu à un mail en disant que tout compte fait, je pouvais lui envoyer un n° de contact plutôt que de le faire moi-même car j'aurai mieux à faire au matin avec un petit smiley.

Bête comme je suis, je ne pige pas, je me dis que peut-être il va me donner du boulot pour sa boîte, puis je réfléchis et je tilt qu'il me fait aller sur le rdv avec S.

_ c'est le matin, je ne suis jamais bien éveillée, faut le temps que les neuronnes percutent lol.... En même temps je n'étais pas en forme, j'avais fait un sal rêve avec la colère et une envie de violence terrible qui n'était pas du tout la mienne, je me suis réveillée avec cette colère et cette vision de chair arrachée plutôt destabilisante, j'avais juste envie de me blottir dans ses bras et le lui raconter pour oublier ce cauchemard.
Bref, je râle, lève les yeux aux ciel, me dit que ça me pompe grave d'y aller, alors je réfléchis à comment faire l'impasse sans choquer S. ou qu'il se doute de quelque chose.


R. m'appele comme tous les matins, toute contente de voir son n° apparaître (j'attends ça comme un enfant tous les matins c'est dire lol) je décroche et là bardaf c'est un R. furibond que j'ai au bout du fil !!
Au départ, je me dis qu'il blague, mais à entendre son explication hurlée, je me rend compte que non, il ne blague pas du tout, que le "ne me répond pas" n'était pas parcequ'il était en famille et que visiblement lui ne le prend pas du tout S. comme un de mes futurs collègue....
Et là, la 2 ème vision me frappe aux yeux.... (en même temps, il me la crache au visage, je ne peux pas mettre mes mains devant....) et je comprends d'où me vient cette colère de la nuit....
Aller en voiture seule avec un gars, chez moi, pendant quelques heures....
Oui, vu comme ça, c'est sûr que ça donne une toute autre vision des choses que celle à laquelle je pensais....

Impossible de m'expliquer, à ses yeux je suis en tord, "nous n'avons pas les mêmes valeurs alors", "fais ce que tu veux je m'en fout" "va te faire foutre" et le retentissant et bien blessant "on arrête j'en ai assez, c'est finit"....
Alors j'ai envoyé un sms pour dire que je comprenais sa réaction, mais qu'elle était démesurée, surtout que je n'avais pas l'intention à mal, vraiment pas....
Comment peut il me faire si peu confiance alors que je ne vois que par lui, tellement que ça me fait peur ?


Sans nouvelle depuis mercredi 17h puisqu'il était pressé et qu'il était impossible de parler avec lui calmement tant la colère et la jalousie l'aveuglaient.
Je sais ce que c'est, mais je ne crois pas être si extrême malgré tout.
Après tout, il a quand même plus à se reprocher niveau "valeur" que moi hein, ce n'est pas moi qui avait plusieurs copines au début de notre relation ni moi qui vais apporter des chocolats à une future cliente sous prétexte qu'elle est ds le plâtre alors que je ne voulais pas qu'il y aille. En plus il l'a fait derrière mon dos, et ne me l'avoué que parce que ça conscience le tiraillait puisqu'il me l'a caché pendant 6 jours alors qu'on est allé à la mer et qu'il n'a rien laissé paraître....
Question respect et valeur, il peut parler !
Quand je pense que je n'ai rien fait et que c'est juste sa jalousie qui l'a entraîné dans ce délire, ça me va loin....

Je suis profondément triste car je n'ai rien à me reprocher et c'est comme ci j'avais fait plein d'erreurs tout le temps pour mériter ça. J'en aurais fait que je serai au même point.
Là je suis honnête, sans aucune autre pensée puisque je ne vois que par lui et je me retrouve à pleurer seule comme une conne sans nouvelle.... Elle est où la logique là dedans ? Il est où l'amour ??
Ça m'apprendra à être juste moi et à vouloir encore aimer ....

Suis dégoûtée j'ai pas mérité ça j'en ai marre de toujours prendre pour les autres va falloir vraiment que ça cesse.
En attendant je tourne en rond avec les doutes, ma peine et monsieur ne daigne même pas me faire un signe.

 
Samedi 11/05

Je me sens seule sans lui.
Peut être que notre relation est finie, comme il me le faisait comprendre mercredi en hurlant et en vociférant....
Comment peut il me faire si mal s'il m'aime ?


Ça m'ennuie depuis quelque temps, on se mange le nez tout le temps.
Il court à gauche à droite et j'essaie de m'adapter. Parfois j'ai du mal à ne pas glisser du "côté obscure", à me laisser envahir par la peur et envoyer tout péter. Mais ici, la peine que j'éprouve à chaque fois, il n'en a même pas idée.
Et ça me bouffe tellement que j'ai envié de tout envoyer valser pour justement ne plus avoir si mal quand ça ne va pas.

Pourquoi moi il me voit comme une écervelée qui va se laisser draguer et l'accepter sans broncher alors que lui je ne devrai pas le voir comme un dragueur qui aime plaire et pavaner ?
Pourquoi moi je dois être parfaite à toute épreuve (alors que je lui demande tjrs son avis avant de faire quoi que ce soit, non parce que ça vaut mieux, mais juste car je suis ainsi et que j'aime avoir son avis) et que lui va apporter des chocolats à une autre ? -cliente ou pas, c'est une question de principe !!
Pourquoi lui me hurle dessus et explose alors qu'il n'avait qu'à simplement me dire un truc du genre "ça ne me plait pas que tu y ailles" ?!
Pourquoi il me parle de confiance et de doute quand je lui dis à l'avance justement pour ne pas qu'il croit que je lui cache qq chose? s'il l'avait appris le matin avant de m'appeler et donc avant meme que je puisse lui en parler il en aurait déduit que je voulais lui cacher avec que c'est faux.

 

Le plus beau, c'est quand je me torture toute la soirée, que je me décide à lui envoyer un mail tard au soir pour tenter de lui expliquer ma version et que je reçois comme réponse 3photos de gonzesses en lingerie car monsieur est à une soirée planifiée avec des relations de boulot.... Et c'est lui qui me parle de valeurs....


Quand j'y pense, vu toutes les fois où il m'a déçu et où j'ai remis la confiance aveugle que je lui porte en doute, il est mal placé pour me parler de valeurs
C'est moi qui devrait lui dire qu'il n'a pas les mêmes valeurs que moi et que je n'aurai pas dû lui dire pour l'épargner !!

Au final, je suis coupable d'un truc que je n'ai ni voulu ni pensé faire juste parce qu'il manque de confiance en moi....
J'ai la rage car je n'ai rien à me reprocher et qu'il me traite comme une moins que rien !
Je remets tout en question, je stress à l'idée de ne plus le voir, le serrer dans mes bras, me blottir dans les siens, mais je sais aussi que la douleur est moins grande que mercredi soir, la tristesse fait place à l'incompréhension, la rage au ventre.

Ne vaut il mieux pas pour lui comme pour moi que nous nous séparions ?
Si ni lui ni moi n'arrivons à se comprendre car la jalousie nous aveugle ?

Mi Manchi ....

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 22:41

Quelques fois, laisser les personnes entrer dans mon monde me fait mal, mais je ne regrette pas que R. fasse partie intégrante de ce monde même si parfois il fait des conneries sans réfléchir juste pour "bien faire".
A t il voulu bien faire ou ne peut il s'empêcher d'avoir une part d'ombre afin de ne pas être totalement parfait, totalement épris, totalement foutu comme je le suis vis à vis de lui: éperdument attachée, accro, foutue ?

Il y a un an, j'avais été profondément déçue de lui, mais pas étonnée plus que de raison.
Comme résignée par la nature humaine. Celle qui moi aussi me poussait bien souvent à vouloir "bien faire".

Inconsciemment nous avons un instinct de survie hyper développé qui, je pense ne pas me tromper en le croyant exactement comme moi également sur ce point, nous pousse à repousser le Bonheur trop présent de peur qu'il ne parte quand on ne m'y attendra pas ( oui, j'ai une logique très incompréhensible pour le commun des mortels, je sais, je suis une dingue lol)

On veut se montrer parfait parce que l'on ne supporte pas d'être en dessous, pas à la hauteur, juste comme les autres, juste humain....
Alors il m'est souvent arrivé de ne pas tout dire. Ma mère disait tjrs "ce que l'on ne sait pas ne fait pas de tord"
Bizarrement j'attire les personnes qui pensent comme elle et qui, comble de l'ironie, me voit comme une petite chose fragile qu'il faut protéger, mettre sous globe, ne pas peiner parce que, bien entendu, "je ne le mérite pas" ....

Il me semble que cela fait partie de ma vie depuis tjrs.
C'est cyclique.
Impossible d'y couper quelque soit la personne qui m'accompagne, quelque soit mes tentatives afin de ne pas encore retomber dans le bon vieux "parce que tu ne le méritais pas, j'ai voulu t'épargner" ....

Je pensais que ce serait différent, que lui était différent.
Suffisamment fort pour provoquer une engueulade qu'il sait apaiser juste d'un mot, d'un regard, d'un geste.

Je suis triste car c'est vraiment une connerie, un truc insignifiant, mais qui moi me bouleverse par cette si habituelle phrase que tout le monde se plait à me servir depuis quelques années déjà.
Ai-e un écriteau dans le dos avec inscrit " petite chose fragile" ?!?.
Mais qu'est ce que j'ai bien pu faire pour attirer ainsi cette réaction ? Aucune idée.
Je ne pense pas être si fragile que ça !
Je suis passionnée, excessive, impulsive, entière mais pas fragile.
Et même avec mon petit cœur d'artichaut, on en a déjà tellement encaissé qu'on est pas fragile !!

Peut être devrai je simplement me remettre en question et me demander si être aussi ouverte et dure, n'attire pas l'effet inverse ? Sinon, pourquoi attirerai-je toujours la même situation ?

Je comprends, je savais, mais je n'admets pas vraiment.
Simplement parce que moi qui suis la plus grande manipulatrice, menteuse, et qui mets la barre tjrs plus haut pour moi-même et le regard que je veux avoir des personnes qui m'entourent, j'avais décidé de vraiment changer.
Je voulais, pour une fois dans ma vie, ne pas mentir à une personne afin d'enfin lâcher prise et me laisser conduire.Que quelqu'un m'accepte enfin pour ce que je suis et que j'ai la force de me montrer telle que je suis sans artifice, sans être parfaite, sans m'efforcer d'être ceci ou cela, mais être moi et être aimée pour mes bons comme mes mauvais côtés.

J'y étais arrivée jusqu'à aujourd'hui....

Aujourd'hui je lui ai mentis, mais il le sait.
Car même mes silences sont totalement transparents à présent pour lui.

Je suis triste et déçue, mais pas de ce qu'il a fait, juste qu'il a bêtement remis la confiance totale et démesurée que j'avais en lui; que par cette connerie qui me saoule cela le redescend a une place plus "normale"....

Comme ci il était impossible dans ma vie de trouver quelqu'un qui comprenne que l'amour, ce n'est pas la perfection, mais simplement aimer l'autre tel qu'il est, avec ses forces et ses différences.

Un jour, je lui avais écrit "merci d'être toi, pas parfait ce qui pour moi est parfait"....
Ne pas être parfait, c'est se montrer sans barrière, juste s'accepter et dire simplement: " je suis moi, humain, parfois faible, parfois râleur, parfois excessif, mais tu le sais et c'est aussi ça que tu aimes chez moi"....


Il croit encore que j'ai encore un jardin secret pourtant il sait tout de moi !
Ce qu'il ne sait pas, ou ne veut pas s'avouer de peur que ce ne soit pas réel, c'est que j'ai changé avec lui, pour lui, mais surtout pour moi.
Sans me forcer, sans me mettre la barre haute, juste parce que je suis ainsi, réellement.

Quand il est arrivé dans ma vie, c'est au moment où je me suis rendue compte avec l'histoire Mo et maman que j'avais tjrs essayé d'être parfaite, de contenter tout le monde au dépens de mes propres désires juste pour être comme eux me voulaient.
Au final, il ne me restait souvent que cette phrase qui résonnait dans ma tête :"tout ça pour ça ?"

Quand il est arrivé je me suis dis que je ne choisirai rien, mais que je me laisserai porter, acceptant d'être telle que je suis que cela plaise ou non du moment que j'étais moi et rien que moi.
Pas la façade que l'on veut que je sois, pas autre chose que moi, ni parfaite ni au top sans arrêt; juste moi.
Alors j'ai changé et je suis devenue ce que je voulais avec mes forces et mes faiblesses, mais j'ai trouvé la moitié qui faisait qu'à ses yeux, j'étais parfaite.... C'est ça le Bonheur en fait....

Quand il comprendra ce que j'essaie de lui expliquer depuis une semaine.... D'être juste lui, ni parfait ni tjrs au top, mais juste être lui et lâcher prise, il comprendra le soulagement que cela fait d'être bien avec soi-même et peut-être qu'il arrêtera de croire que la petite chose fragile que je suis sencée être n'a pas qu'un 6 ème sens extrêmement développé....
Quoi qu'il en pense....

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 11:36

Combien de mois se sont écoulés depuis ma dernière venue ici, combien de jours, combien de temps, de changements, de bonheurs purs et simples, de larmes aussi parfois....

Tout résumer serait impossible.
Les grands points alors....

M. m'a écrit pour m'ajouter à ses contacts Facebook et pour prendre de mes nouvelles.
Les premiers jours, nous nous sommes écrit un peu histoire de voir où nous en étions, de se refamiliariser l'un à l'autre, de faire le point sur nos vies sans trop s'avancer.
Je l'avais dis à R. afin de ne rien lui cacher et d'être honnête.
La venue de M. ainsi ne m'avait pas émue plus que ça. Comme ci un vieux pote reprenait de mes nouvelles et qu'on ferait le point une fois toutes les lunes.
J'avais imaginé tant de sénaris de son retour que mon enthousiasme ne fut pas au rendez-vous.
Etait-ce parce que R. était dans ma vie à présent ou parcequ'à trop attendre on se lasse ?
Je ne sais pas, mais aucun sentiment d'amour ou de tentation n'est venu me chercher même si en boutade il m'avait proposé de passer le voir.

Parfois, je me demande pourquoi je n'ai pas eu de réactions plus passionnées, plus fortes.
Je crois simplement que la magie est partie avec le temps, que j'ai changé, que lui non ou du moins pas dans le sens que j'aurai souhaité et que nos vies sont trop décallées à présent....

Je n'en suis pas plus mal car j'ai dans le coeur un homme qui a prit une grande place en quelques mois....
Il m'est donc impossible actuellement de penser à autre chose qu'à la vie merveilleuse que j'ai avec lui, de penser à autre chose qu'à lui et de ne vouloir que lui....

L'achat de la maison est certainement la deuxième plus grandes choses qui me soit arrivée depuis que je ne suis venue ici.
Mon petit coin de paradis, tout pareil à l'image que je me faisais de la maison dans mes rêves, tellement que c'en est presque effrayant de réalisme.
Je me dis que là où il est, je suis certaine que papa y est pour quelque chose.... Déjà par le côté finance, mais bon lol

Qui dit maison dit bébé.... Sév est enceinte !
Après moult discution avec elle-même et son égocentrisme profond, elle a enfin accepté et trouvé le moyen d'en être heureuse....C'est un p'tit mec qui devrait pointer le bout de son nez
le 16 septembre.... une vierge mouhahahaha .... je m'égare je sais....

Et puis le boulot, la boîte.... une faillite annulée, une prj, une attente longue et on tourne en rond, on reste inerte, on attend, on recule, on tatonne....
Malgré tout, je n'ai jamais repris une cigarette depuis le mois de juin.... Cela fait 10 mois.
J'en suis fier et peureuse parfois car quelque fois l'envie me revient quand les démons refont surface, mais je tiens bon et passe à autre chose.

Et puis il y a R....
Que dire ? Il y a tellement de choses, de bons moments, de joie et de Bonheur intenses qui se sont entremêlés ces derniers mois....

Nous avons finis par baisser les armes début d'année. Peut être parce que nous nous faisions parfois du mal pour rien, sans le vouloir, juste pour faire genre et ne pas montrer à l'autre les sentiments que nous avions réélement, les attentes qui n'ont pas lieux d'être, mais qui sont là bel et bien de par nos caractères similaires et notre normalité qui n'appartient qu'à nous.

 

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25 juillet 2012 3 25 /07 /juillet /2012 08:31

R.

R. est de nouveau à l'hospital.
Il était sortit, je l'avais vu le 27.
Ce jour là, j'avais eu un problème avec le responsable qui remplacé Mo à la société.
Je peux dire que c'est aussi pour ça que je ne suis pas venue ici, trop de pression, de stress, de fragilité.

J'ai passé un sal mois et l'absence de R. m'a pesée.
Je me sentais seule, incomprise, si seule et triste....
Depuis, ce monsieur à été viré et je suis sule à gérer la boîte puisque R. est rentré à l'hopital le 17/07, il avait de la fièvre et une infection.
Depuis, les médecins ont déjà ponctionné 2 fois, ils lui ont placé un drain lundi.
Il a un peu le moral dans les talons....

C'est difficile pour moi aussi car il me manque.
Le savoir là bas et moi ici, incapable de l'aider et de le soutenir comme je voudrai parce que ce n'est pas ma place....
Il a une famille, une femme qui est là, des enfants.... Je ne peux pas être plus qu'une "amie/collègue/partenaire"

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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 08:57

TMM

Je me languis de toi, de tes mains, de la chaleur de ton cou où j'aime enfouir ma tête, tu me manques....

Hier, tu m'appeles pour faire le point boulot, pour te donner une excuse, pour enfin se parler un peu.
Helas tu n'es jamais seul 2 minutes et voila déjà que tu changes de conversation, que nous ne sommes plus seul.

Un sms, j'appuie sur la synchronisation de ma boîte mail et je reçois 2 mails de toi.... quelle joie, même si court soient-ils, ces mails me font un bien fou !

"Je suis désolé de ne pas encore avoir eu un peu de temps à nous et rien qu’à nous pour te parler , mais c’est quasi impossible"

Ne t'inquiète pas, je comprends.... J'ai du mal sans toi, sans ta présence, sans ta voix, tes mots, mais je tiens le coup, je continue, plus que quelques jours à attendre, peut être 2 semaines et je retrouverai ton parfum, la chaleur de tes mains et je serai heureuse....

C'est fou comme un sms, une phrase, une attention peut tout changer....

Il y a deux semaines, on s'était pris la tête parce que j'avais fumé dans le bureau, que tu avais ralé pour que je réagisse et le lendemain quand j'avais voulu t'expliquer, tu m'avais envoyé sur les roses et ça m'avait fait très mal.
Je m'étais dis que, si tu ne faisais pas un pas vers moi significatif, j'arrêterai là notre relation car je n'avais pas l'intention d'être un pantin qui attend désespérement et qui en souffre.
Toute l'après-midi silence radio, tu ne passes pas, tu ne donnes aucune nouvelle et je campe sur mes positions.

Impulsif et raleur comme nous sommes, c'est une guerre ouverte qui se prépare et qui risque de faire mal....

Le lendemain matin, toujours aussi determinée à ne rien laisser passer, je suis sans nouvelle et ce fait me réconforte dans ma démarche. Si tu ne donnes pas de nouvelles, restes sur tes positions, je resterai sur les miennes et ne ferai pas demi tour.

10h00, un livreur frappe à ma porte:
"Madame D ?"
"Oui"
"J'ai un bidet à vous livrer"
"Un quoi ?"
"Un bidet"
"C'est une blague ?"
"Non, il parait que vous savez de quoi il sagit"
"Qui vous envoit ? "
"Monsieur D"
"oh l'enfoiré mdr ! "
"Vous savez de quoi il sagit ?"
"Oui, oui.... Vous devez vraiment le livrer ?"
"Oui"
"Ok, je viens voir"
L'homme ouvre le paquet pour bien me montrer de quoi il sagit "Oh, il y a des fleurs dedans"
moi: "Non c'est pas possible !"
"Si, regardez !"
Un pot de marguerites jaunes.... Le pauvre n'avait pas eu trop le choix, il n'y avait que ça devant le magasin de sanitaire :)

Si tu avais vu ma tête, j'étais morte de rire, j'ai trouvé ça excellent, vraiment !
Cidérée par ton culot, tes "excuses", cette manière provocante de faire la paix, j'ai adoré.

Vendredi soir, je m'étais placée sur tes genoux, te faisant fasse, t'empêchant de partir, te gardant encore un peu.
Tu m'as dit "je m'excuse si je t'ai blessé par mes mots l'autre jour", puis tu as ajouté:
"je ne te ferai jamais de mal"
"Un jour ou l'autre ça fera mal, nous aurons mal toi et moi"
"Quand tu décideras de partir"

J'ai eu peur ces derniers jours que tu ne t'éloignes de moi. Que la situation fasse que tu te rendes compte au final que je ne suis pas assez ceci ou cela, mais en y pensant bien, tu me l'as dis plus d'une fois maintenant, tu ne vois pas ce qui pourrait nous faire partir loin l'un de l'autre, pour toi, c'est décidé, pensé, réfléchis.

J'aime quand nous sommes ensemble.
J'aimerai vite retourner à cet étage du restaurant que tient ton copain des "Chambres Rouges", sentir le contact entre nous nous cette table, ta main qui efleure la mienne, retrouver la chaleur de ta peau, pouvoir encore me perdre dans tes yeux et savourer cette vie si belle à tes côtés....

Mi manchi ..
..

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 09:36

Tu me manques....
Tu es rentré samedi, je suis passée te voir hier, chez toi, avec ta femme, tes enfants, j'avoue que ça fait drôle.

Il y a deux mondes bien distincts, deux univers totalement différents.
Tu es le mari, le père, plus strict, plus tendu, plus autoritaire.
Et avec moi tu lâches la pression, tu te laisses aller, tu retrouves une certaine sérénité car tu n'as pas à avoir ce rôle protecteur que tu te dois d'avoir avec eux, du moins, pas autant :)

Vendredi15/06 une belle après-midi passée ensemble après une matinée de course et de stress, un moment rien qu'à nous afin de prendre le temps de se dire aurevoir un instant.

Bien sûr tu avais mal et ce n'était pas le même, mais je dois dire que cette après-midi est l'une des plus belles passées avec toi que j'ai eu la chance de vivre....
Nous n'avions pas envie de nous quitter, j'aurai sans aucun doute accepté ton invitation à dormir là si Mo n'avait pas été là.
J'aurai aimé que ce moment dure toujours, que tu ne partes pas, que je reste dans tes bras, à parler, à rire, à s'aimer....

Tu m'as dit que tu m'aimais, que jamais tu n'aurai cru encore pouvoir être amoureux à 48 ans et j'ai trouvé ça merveilleux.

Tu me manques, j'aimerai me blottir dans tes bras, t'entendre et savoir si cette semaine loin de moi, près de ton officielle qui t'a soigné et soutenu, qui elle a pu être avec toi a changé quelque chose en toi....
Hier, je te regardé et je me demandé ce que j'aimais en toi, mais tu étais différent car tu étais chez toi, avec eux.

Ce matin j'attends impatiement que tu appeles, que tu email, que j'entende le son de ta voix me dire "Piccolina" et enfin te retrouver un peu....

Tu ne sais pas encore que je n'ai pas fumé une seule cigarette depuis samedi 16/06 matin.
Je ne t'ai rien dis, faute de temps et de moment à nous....

Et le temps passe, mais toujours pas de nouvelle de toi....  Que fais-tu ? Comment vas-tu ?
Qu'il me semble long le temps sans toi....

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 17:37

J'ai eu Madame ton officielle qui me confirme que ton opération s'est bien passée, je suis contente et soulagée, je peux rentrer à la maison et attendre un nouveau jour qui se lèvera afin de te retrouver vite je le souhaite....

J'ai tenu bon, plus de cigarette depuis samedi matin. J'ai du mal, mais ça va avec les substituts c'est plus facile....
J'ai encore en tête notre après-midi de vendredi, nos discutions, notre "réconciliation", nos "déclarations", tout ce que je coucherai sur papier demain matin ou un autre jour....

Mi manchi.... ;0)

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11 juin 2012 1 11 /06 /juin /2012 16:40

Ce que je t'ai dis quand tu es parti était réel. Ce n'était pas une manière détournée pour que tu restes ou autre juste que je venais de me rendre compte et d'accepter que tu avais raison d'agir comme ça.
Tu as raison car c'est la seule façon de me faire comprendre les choses.
Même si ça m'ennerve, même si ça me touche je sais que tu as raison.
Il n'y a qu'une chose qui m'a vraiment ennervé, c'est la façon dont tu es parti.
J'aurai préféré cent fois que tu partes autrement que comme tu l'as fait.

Je comprends que tu sois sous pression, que tu sois ennervé, que les ennuis et les coups de gueule te saoulent pour l'instant, mais je trouve que partir ainsi n'est pas bon ni pour l'un ni pour l'autre.

Je sais que tu fais ça pour mon bien, mais il faut que tu comprennes qu'arrêter la cigarette n'est pas qu'une question de volonté.
Cette saloperie, ça fait 15 ans qu'elle m'accompagne.
C'est une soupape de pression, la possibilité de décompresser.
Quand je dois gérer un atelier qui tourne sur une patte, gérer des ouvriers qui n'en font qu'à leur tête, trouver les solutions pour faire tourner les machines et les dépanner, gérer les clients tous plus pressés les uns que les autres, répondre au téléphone qui n'arrête pas de sonner alors que je suis dans l'atelier et le reste.... oui, j'avoue, quand Rudy est arrivé dans le bureau et qu'on a parlé de polycarbonate pour la Sonaca, je me suis dis "ok, je pose mon cul deux minutes sur la chaise et j'allume une cigarette".

Je n'aurai pas dû, mais c'est ainsi. Nier ne sert à rien. C'est pour cette raison que je t'ai dis, "t'as raison, j'ai fumé, en plus dans le bureau, donc j'accepte, t'as raison d'agir ainsi."

Arrêter de fumer me fait peur en réalité.
Je suis tellement habituée à décompresser avec, à en prendre une pour me donner du courage ou juste par plaisir que j'ai peur de perdre cette chose que je connais bien depuis tout ce temps....

C'est terrible à dire et je me rend compte que je suis accro à quelque chose qui me tue à petit feu, mais j'avoue que je ne m'en préocupais pas.
Ca fait un moment que j'avais envie d'arrêter.
Je t'ai promis quelque chose, j'essaierai de m'y tenir, de me donner les moyens d'y arriver.
Mais je pense que tu ne te rends pas compte de la dépendance que la cigarette crée chez un fumeur et de la difficulté qu'un fumeur a à résister à cela quand il est stressé.

ce n'est pas grave, j'assume.
Je n'aime pas, mais faut bien avouer ses défauts parfois....
Tu as eu raison d'agir comme tu l'as fait, mais pas de partir comme ça....

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