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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 15:14

Souvent on dit "La peur n'évite pas le danger".
Je crois également que l'on matérialise nos peurs, qu'elles deviennent réellement matérielles, quand l'on y pense sans cesse. La pensée créative peut aller dans les 2 sens à mon avis.

Petit retour en arrière de 2 semaines où j'étais en partance pour un week-end à la mer.... qui fut annulé à la dernière minute car Mo a eu une grosse infection à la jambe jeudi soir et donc le we tant attendu à fondu comme neige au soleil.
Le principal c'est qu'il aille mieux et que l'infection soit partie sans faire de dégats.
J'avoue néanmoins que ça m'a vraiment dégouté. Une connerie d'infection qui débarque on ne sait comment ni pourquoi la veille du départ.... Merci !

Jeudi, la déviation des appels téléphoniques du bureau était mise vers mon gsm le temps que j'aille faire une course. J'avais eu Sam au téléphone et je raccroche une fois arrivée au bureau.
Un gsm avait apellé sans laisser de message et un fixe en avait laissé un.
Pensant que c'était pour la société, j'écoute sur ma messagerie le message laissé.
Quand j'ai entendu la voix de cette femme, j'ai d'abord cru à une erreur puis mon sang n'a fait qu'un tour quand j'ai compris que ce message était en fait destiné à R.

En gros elle lui disait qu'elle laissait ce message car il ne répondait pas, qu'elle s'excusait de ne pas avoir pu lui parler la veille car elle était occupée avec sa mère et un autre. Qu'elle lui demandait de se calmer car il était beaucoup trop stressé, qu'un jour il allait faire un infractus, qu'elle n'avait même pas eu le temps de lui dire aurevoir....
J'ai réécouté plusieurs fois afin de ne pas partir dans une colère démesurée pour rien, analyser les mots, les intonnations, essayer de comprendre s'ils s'étaient vu ou non, mais au son de sa voix, j'ai vite compris qu'elle avait des sentiments pour lui. Parente avec ? Amante ? je savais que ce n'était pas une amie en tout cas....

J'ai apporté mon gsm à R. et lui ai dis "je crois que c'est pour toi"....
Il a écouté le message, l'a effacé, je l'ai senti ennervé.
Je suis retournée à mon bureau, je ne voulais pas en parler sur le coup.
Il a pris le poste fixe et a rapellé sur le gsm de cette femme, je n'ai écouté que le début de la conversation, le retse m'importait peu, ce ne sont que des mots, il pouvait très bien apeller dans le vide ou encore s'arranger avec elle après coup. Je suis sortie.
Je sais qu'il lui a dit qu'elle n'avait pas à apeller au bureau, que lorsqu'elle entendait que ce n'était pas son gsm, de ne pas laisser ce genre de message, il était ennervé.

Nous avons été manger avec A. à midi.
Sur le trajet du restaurant, il avait mit zucchero "un kilo" (les paroles sont "ta cervelle ne pèse pas plus qu'un kilo" lol). Il a essayait de mettre son pied contre le mien au resto, mais voyant que je n'étais pas receptive, il l'a vite retiré.
Sur le retour, il avait mit une musique qui, il le sait, me plait beaucoup car elle me parle "E penso a te"

A. partit, R. me dit "tu as quelque chose à me dire ? on a un oeuf à peler ?"
Et commence un "affrontement" entre nous, des ennervements et des explications.
R.: "alors tu n'as pas confiance en moi"
Moi: "non"
R. "quoi ? tu n'as pas confiance en moi ?"
Moi: "ben non"
R."Alors je me suis trompé"
Moi: "tu t'es trompé, je me suis trompée, un partout la balle au centre !"
Bien sûr j'avais cette envie de faire mal comme j'avais mal, comme la parano me torturait, comme il venait de descendre du pied d'estale où je l'avais mis apparement à tort....

Il apparait après explications que cette femme est une de ses ex, qu'elle cherche du boulot et qu'il lui avait sonné la veille pour avoir son cv, qu'il lui avait dit que c'était fini etc etc.
Dans tout cela, la seule chose que je retiens de cette conversation c'est qu'il a reculé (dans le sens litéral du terme, je veux dire par là que ça l'a touché et que ça lui a fait peur) quand je lui ai dis posément que s'il avait envie d'aller voir ailleurs, qu'il pouvait, mais qu'alors on en arrêtait là.
Que je voulais juste qu'il ait l'honnêteté et le respect de me le dire, que ça fasse mal ou non.
Que le jour où il n'aurait plus cette envie d'être avec moi ou que je ne lui suffisait plus qu'il le dise tout simplement.

Vendredi, nous avons passé l'après-midi ensemble. Essayant de ne plus y penser, de retrouver un moment de calme, de se laisser aller.
J'ai passé un week-end torturée par cette pensée qu'il allait aller la voir, qu'il était avec elle, que je n'étais qu'une parmis d'autres, que je ne savais pas garder quelqu'un, suffire à quelqu'un malgré tout ce que je peux faire, dire, être.

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