J'ai posé plusieur questions et attendais une chanson en retour me répondant.
Faute de mp3 en aléatoire, j'ai pris internet. Voila ce que ça a donné:
Le temps passe vite, mais pas le reste. Mais je n'ai pas envie d'oublier, je préfère qu'il reste bien vivant en moi.
A présent, ce sont les doutes qui m'envahissent, les "et si ?"
Et si on ne l'avait pas laissé "partir" ? son coeur aurait lâché sans nous à ses côtés pour son départ.
Et si il avait encore voulu se battre ? c'est le corps usé qui s'est arrêté de lui même, c'était le moment, on ne peut changer le cours des choses.
Et si je lui avais demandé de rester plutôt que de lui dire que serai forte ? le temps était venu, la question ne se pose pas.
Je suis profondément triste, la gorge nouée, les larmes que je retiens car je suis au bureau, à la maison, je dois tenir bon, mais toutes ces questions, sans fondement je le sais, vont et viennent dans ma tête et se bousculent.
Il me manque....
Quand je tapais la dernière question "et si", une fenêtre s'est ouverte demandant "Voulez-vous quitter cette page sans enregistrer blablabla" alors que je n'avais touché à rien sauf les lettres du clavier.
En relisant l'article avant de publier, mon bic a glissé et roulé sur la table avant que je ne le rattrape.
Pour certain, ce ne serait rien que des beugs ou des coïncidences, pour moi, ce sont les premiers signes qui me disent "ne t'en fais pas".
Je devrai m'en réjouir, mais pour l'instant ça me réchauffe juste un peu le coeur. J'ai encore un peu trop de peine en tant qu'humain, il faut laisser le temps au temps.
Mais.... merci ;0))
Voila un mois que papa est partit.
C'est ce vendredi et ce week end qui vient de passer où j'ai réalisé un peu plus que jamais plus je ne le reverrai.
c'est bizarre, je sais qu'il n'est plus de ce monde, mais c'est comme ci mon cerveau n'avait ou ne voulait pas l'assimiler.
J'ai cette impression que je vais le voir rentrer de l'hopital un jour, qu'il n'est pas là parce qu'il y est encore et qu'un jour il reviendra.
Alors je suis triste de son absence, mais je ne l'ai pas encore bien compris ou je ne veux pas m'y faire....
Vivre une vie sans lui à présent me parait si difficile....
J'aimerai tant qu'il soit là, qu'il revienne, et je suis un enfant qui ne comprend pas, qui se demande pourquoi, qui ne réalise pas.
Je vis ma vie décallée avec ce sentiment enfuit en moi, j'attends qu'il revienne et les jours qui passent me font douter de son retour, c'est ainsi que mon cerveau comprend petit à petit qu'il ne reviendra pas.
Pas comme je le voudrai, du moins pas physiquement.
Je commence à comprendre et j'ai mal....
Croire en une vie après la vie peut peut-être diminuer la peine, savoir que ceux que l'on aime sont heureux et sereins apaise, mais ça n'aide qu'un moment.
Quand on n'a pas la chance de les "voir" ou de capter les signaux (ou de les capter, mais de se dire qu'on les imagine) c'est vraiment pas évident à vivre.
La seule chose que je sais, c'est que mes convictions ne sont plus si précaire qu'avant.
La situation que je vis pour l'instant provoque encore parfois le doute, mais il est vite chassé par mes certitudes.
Je sais qu'un jour je le reverrai, mais l'attente risque de me paraître une eternité....
Je suppose que perdre son père n'est pas un fait anodin, que ce que je ressens est parfaitement normal, mais qu'est ce que ça fait mal, comme j'aimerai qu'il revienne, même si c'était pour l'entendre raler tout le restant de mes jours !!
Ce qui m'étonne et me fait mal aussi, c'est qu'un jour j'ai eu cette certitude que le jour où mon père décèderai, M. reviendrait, cet événement ferait qu'il serait là.
Et bien non, il n'en est rien.
Rose Marie est au courant, je suppose qu'elle le lui a donc dit, mais aucune nouvelle de lui, pas même en rêve.
J'avoue que ça me choque. Il savait l'inpacte qu'avait papa dans ma vie, la place immense qu'il prenait.
Même dans un soucis de ne pas foutre le souk dans ma vie, Sam a trouvé de moyen d'être là, d'appeler, de prendre des nouvelles, d'être présent.
M. non et je dois dire que ça me va loin. Ca le descend en flèche dans mon coeur....
Peut être qu'il me fallait ça pour tourner la page.
Pour l'instant ce n'est pas lui qui occupe mes pensées, ni aucun autre d'ailleur.
Juste l'homme de ma Vie, mon phare, mon amour : mon papa....
"Le bonheur c'est quand les emmerdes se reposent, et là, faut juste faire attention de ne pas les réveiller"....
J'aime bien cette phrase, elle est juste et simple rien de plus, rien de moins.
pour l'instant, je fais du nimporte quoi et j'avoue que c'est volontaire.
Comme je l'ai dis à Sam, j'essaie de ne pas me détruire, mais en réalité, je prends le départ de papa comme une excuse pour enfin libérer ce qui est enfouit en moi.
Je ne sais pas pq je fais ça, parce que j'en ai envie et que je me dis qu'à un moment, faut prendre les choses comme elles viennent et les provoquer un peu aussi.
J'ai pris ce que j'avais à prendre samedi en allant le voir, pris un peu d'illusion afin d'en souffrir un peu et d'oublier ainsi ce qui au fond fait le plus mal. Se bercer d'illusion puis ouvrir les yeux et souffrir d'une autre peine que celle dont on ne veut pas.
Je suis un cas je vous le dis lol
Même moi je m'étonne de ce mode de fonctionnement complètement irrationnel et dénué de tout sens, mais bon en même temps je me suis fais plaisir et j'en avais besoin certainement pour avancer.
Ca doit avoir un but en soi, même si je ne vois pas lequel pour l'instant !
Deux jours de visites au funérarium où sont allés et venus des voisins, des amis, d'anciens combattants.
Papa faisait partie du 15ème bataillon des fusillés, résistant armé. Par ce fait, le drapeau était sur son cercueil et l'hymne national a été joué à la sortie de l'Eglise autant dire que là, ça prend aux tripes !
Papa avait toujours les larmes aux yeux en l'écoutant, je crois que depuis jeudi, j'ai hérité ça de lui aussi....
Je sais que de là où il était, il a du beaucoup apprécier cet hommage et le texte qu'a fait son compagnon de guerre en son honneur. C'était vraiment beau et si touchant, jamais je ne pourrai oublier ça.
J'avais besoin que Sam soit là, mais ni lui ni moi ne voulions que sa présence soit mal interprètée ou que Mo le prenne mal. Pour être raisonnable, on avait décidé qu'il ne viendrait pas. J'avais quand même l'espoir qu'il pointe le bout de son nez, Mo étant repartit tout de suite au bureau après le cimetière, boulot oblige.
Comme raisonnable ne rime pas avec Sam, il est venu avec sa soeur.
J'étais vraiment heureuse de le voir ce jour là, j'avais besoin qu'il soit près de moi, qu'il soit là, qu'il me prenne dans ses bras et que je pleure un peu.
Ca m'a touché qu'il soit venu et ce juste 1 heure car sa soeur n'avait personne pour garder le petit.
Maintenant, c'est l'après. Le moment où je réalise que tous les jours que je vais vivre à présent, seront sans lui.
Qu'il ne pourra plus me prendre dans ses bras, qu'on ne pourra plus se "voir", qu'il n'est plus là physiquement.
Même si je sais qu'il est certainement bien là haut, mon coeur humain le pleurt et réalise seulement le vide qu'il laisse....
Lui qui se tracassait toujours pour nous, je souhaite juste qu'il soit heureux, qu'il ne m'en veuille pas pour les "mensonges" que j'ai parfois du faire pour maman, mon frère ou moi....
Il me manque, c'était le pillier solide de ma vie, mon repère et même si on a souffert parfois l'un comme l'autre de cet amour si fort entre nous, je sais à présent qu'il m'aimait, même trop, même mal, il m'aimait profondément et moi aussi....
Mon papa est décédé ce jeudi 10 mars 2011 à 13h15....
J'ai encore du mal a réaliser, à me projetter dans ce monde nouveau où il ne sera plus près de moi, où je ne pourrai plus m'engeuler avec, rire, plaisanter, l'ennerver et l'aimer.
Bien sûr je sais qu'il ne sera pas loin, mais physiquement, il ne sera plus là et je ne crois pas que je réalise bien, que mon cerveau a assimilé que cette fois, il est partit....
Dimanche, ils ont arrêté le coma artificiel et nous avons attendu qu'il se réveille, mais lui qui ne dormait pas beaucoup avant s'est rattrapé là bas....
L'ancéphalogramme qu'ils ont pratiqué lundi ne montrait aucun signe de réveil, mais laissé aparaître des crises d'épilepsie alors qu'il n'en avait jamais fait.
Aucune réaction aux sons, au toucher et une très minime réaction à la douleur, mais pas suffisante que pour laisser présager quelque chose de positif.
Nous avons attendu d'heures en heures, de jour en jour, des examens, des avancées, des réponses.
Le lendemain, alors qu'il était sous traitement pour l'épilepsie, le deuxième ancéphlogramme montrait encore des crises d'épilepsie et l'absence de trombose ou autre qui aurait pu expliquer que le traitement ne fonctionnait pas.
Les médecins ont alors couplé 2 médicaments contre l'épilepsie, mais ils savaient certainement déjà qu'il n'en reviendrait pas.
Ils ont voulu s'arrurer que l'on comprenait bien ce qui se passait en me le demandant clairement.
Je leur ai expliqué qu'on comprenait, mais qu'on gardait quand même au fond de nous l'espoir qu'il revienne, qu'il réagisse, qu'il fasse un signe. Nous ne voulions pas le condamner à l'avance et puis, papa a toujours été fort et s'est toujours sortit des maladies sans trop de problème, c'était une force, alors je gardais en tête qu'il allait peut être en être encore ainsi....
L'IRM du lendemain a scellé le destin. Les crises d'epilepsie étaient toujours aussi présente et aucun autre "problème" ne justifié la raison que les traitements ne marchaient pas. Il faisait des mini tromboses dans tout le cerveau, je crois qu'inconsciement on le savait tous, mais qu'on attendait et retardait le plus possible l'inévitable.
Le pire qu'on pouvait me demander, c'était mon accord pour le débrancher.
J'ai des convictions qui sont ancrées en moi et le fait qu'il soit dans le coma ne voulait pas dire qu'il n'était pas encore conscient, vivant.
Finallement les médecins m'ont expliqué que si il en revenait, ce qui n'était pas du tout certain, les séquelles mentales seraient très certainement lourdes et que les médicaments contre l'épilepsie (inéficaces, mais sait on jamais) fouettaient le coeur et le mettaient énormément à contributions ce qui pouvait engendrer qu'il lâche à tous moments.
Mon frère est donc revenu d'Italie en urgence la nuit de mercredi à jeudi.
Nous avions demandé à papa de tenir bon jusqu'à ce que nous soyons tous là, près de lui et il nous a écouté.
Jeudi à 13h15 il s'est éteind doucement, de lui même et sans douleur....
Demain, nous l'enterrerons dans le caveau de mes parents où reposent déjà mon grand père et ma grand mère.
Tout ce que je souhaite, c'est qu'à présent il repose en paix et soit heureux, entouré et serein....
Je t'aime mon petit papounet, merci pour tout ce que tu m'as apporté dans cette vie si belle à tes côtés.
Sache que toutes ces tensions et tout ces mots, tu le sais, n'étaient que l'expression d'un amour sans borne et qu'entre nous ça a toujours été la tendre guerre....
Je t'aime....
Mon père est dans le coma....
Début 2011, je l'emmenais limite de force à Bruxelles pour ôter toute l'eau qui se répendait dans son corps dû à son coeur. Il est sortit 2 semaines plus tard, batrilles d'examens sous le bras en vue d'une opération programmée le 03 mars.
Il était passé me voir à la maison la veille de son entrée à l'hopital. J'étais rentrée plus tôt car j'étais malade.
Maman et lui était passé afin que je le vois. Il était très fatigué, le coeur était épuisé, même lui disait qu'il était temps de se faire opérer.
Il y a de ça deux ans, il aurait déjà dû se faire opérer, mais il n'avait pas voulu.
A l'époque, il ne se sentais pas mal et ne voyait donc pas l'utilité. Depuis janvier, il avait changé d'avis.
L'opération s'est bien déroulée, il a passé un jour aux soins intensifs et il est remonté dans sa chambre le lendemain.
Quand on est arrivée maman et moi le vendredi, à peine 24h après son opération, il était déjà tout ennervé de ne pas avoir eu de nos nouvelles avant, nous engeulés car il était 14h30 (les visites débutaient à 14h et ils ont eu la bonne idée de placer une horloge juste en face de son lit, sous la porte d'entrée....) s'est un père remonté et plein de vie qui nous a "acceuillit" en grand adjudant chef !
Après un moment, il s'est calmé et on a pu parler un peu avec lui, mais il voulait déjà remonter en chambre vite et revenir à la maison, il était en pleine forme lui !
Les médecins l'ont d'ailleurs laissé remonter le lendemain après les examens concluants qu'il avait passé.
Samedi, je n'ai pas su aller le voir dans sa chambre.
J'étais à 500 m de là, mais maman a eu un accident en face de l'hopital, je suis donc restée avec elle pour attendre la dépanneuse.
Je suis arrivée tout juste à la maison pour l'anniversaire de Mo.
Au soir, on est repassé chez maman boire un dernier verre et on a dormit là chose que nous avions jamais fait auparavant.
Vers 5h30, le téléphone a sonné, c'était l'hopital qui nous prévenait que papa avait fait un arrêt cardiaque et qu'il était redescendu en soins intensifs. On l'avait pris en charge tout de suite, mais il avait fallu 10 à 15 minutes pour que son coeur redémarre....
2011 était prévue pleine de changements et ne me fais pas mentir....
Que dire ? Sév a rendu sa démission ce matin..
Ce n'est pas tant sa démission qui me gène, mais le pourquoi de celle-ci....
Depuis que nous avons un nouvel administrateur, des changements s'opèrent, mais on ressent bien qu'on n'a plus grand chose à dire. Ce n'est plus "à nous" et il faut parfois se plier à de nouvelles personnes, de nouvelles mentalités, une façon de voir et de faire les choses différentes de celles que l'on a connu.
C'est difficile de comprendre l'attitude des autres quand on nous tient à l'écart de chaque décision alors qu'avant, c'était nous qui les prenions tous ensemble.
Je la comprends. Je ne suis pas triste pour elle car je sais que c'est pour un mieux dans sa vie et son avenir.
Je suis juste déçue par ce qui se passe ici. Je sais que cela annonce aussi des changements ici qui ne me plaisent pas et n'annoncent rien de bon.
Je ne sais pas de quoi demain sera fait, ni comment je vais réagir à tout cela.
Cette envie de bien faire est encore là, mais freinée par ces nouvelles personnes qui parlent de ce qu'elles ne connaissent pas. Le peu de considèration qu'ils nous portent me cidère.
Avant, on n'avait pas les moyens financiers, mais on se donnait les moyens d'y arriver, en se jettant corps et âmes ensemble dans la bataille.
Aujourd'hui, c'est diviser pour mieux reigner, prendre les personnes pour connaître ce qu'elles savent, leur sucer le cerveau et ne pas se soucier de ce qu'elles peuvent penser ou endurer.
C'est une mentalité qui ne me convient pas.
Alors je ne donne que par petit bout, reste aimable et feinte la docile fille qui veut bien faire, mais ne connait pas. Un jour, je taperai du point sur la table, ce jour arrive à grand pas.
Tout ce pour quoi Mo s'est ruiné la santé n'a pas l'air de les intéresser.
Le monde de l'industrie, ce n'est pas ce qu'ils veulent en faire, ça ne marche pas ainsi, mais ils pensent tout savoir, alors pourquoi leur dire ? De toute façon ils n'écoutent pas.
Et on se crève encore à faire des heures, je me demande bien pourquoi !
On est ici plus de 14h par jour, parfois même les samedis, et pourquoi ?
Uniquement parce que cette société était notre bébé, fondé par mon frère et par Mo, et qu'on y tient.... mais à quel prix ? puisqu'à présent ce n'est plus notre bébé, mais leur jouet....
C'est moche, il n'y a rien de plus à dire.
Alors pour un début d'année mouvementé c'était franchement hard !
Vendredi, j'étais au bord de la crise de nerf et de la dépression ! Franchement, sans exagérer, j'ai vraiment eu du mal à gérer ce stress de cette première semaine 2011.
Le 01 à 20h30, après 2heures de longues et épuisantes discutions avec l'adjudent chef (mon père), il a enfin dégnié se rendre à l'hopital.
Pour la petite histoire, il va sur ses 83 ans, a une lucémie lymphocitaire chronique et des problèmes avec une artère du coeur qui se bouche.
Ca faisait 15 jours qu'au vue de sa dernière prise de sang, Mo et moi lui avions fortement suggéré d'aller à l'hopital pour un bilan urinaire. Etant sous diurétique et au régime sans sel, il ne pouvait en toute logique pas faire de la rétention d'eau. Et bien si ! même que l'eau était au niveau des premières côtes !
Son taux d'acide élevé, limite du diabète, déchets dans le sang trop haut et tout le tintouin Mais mon père, ce héro, ne se trouvait pas malade et donc refusé même d'aller juste faire un débit urinaire histoire de vérifier que les reins fonctionnaient correctement ou fonctionnaient tout court !
Bref arrivaient aux urgences il avait de l'eau jusqu'au homoplate !! Autant dire que s'il n'y avait pas été le 01, je pouvait commander un cercueil pour le début de l'année....
Depuis, on attend que toute l'eau parte (à grand coup de diurétique sinon elle ne part pas) afin de voir s'ils pourront l'opérer parce que, oui, va falloir y passer !
L'autre problème, c'est que sans la dose massive de diurétique, il ne perd pas l'eau en trop.... et là c'est peut être les reins qui ne fonctionnent plus assez, mais bon, à présent il est en de bonnes mains, à Bruxelles où j'ai bien plus confiance qu'en son hopital de campagne. Donc une chose à la fois.
En passant quand j'étais aux urgences, j'ai eu l'impression de voir des gens dans le couloir (des gens que les autres ne voyaient pas hein), mais j'ai quand même un léger doute car si c'est le cas, c'est la première fois que je les vois "en live". En plus la machine à café était en panne et moi épuisée vraiment, c'est tout juste si je marchais encore droit !
Je ne sais pas si c'est "eux" ou les 2h de prise de tête avec le père qui m'ont épuisé ainsi.
Il m'est déjà arrivé de voir des personnes "gens" mais jamais en live lol
Un jour, après ma rupture avec M., je prenais un bain et j'ai fondu en larme, impossible de me reprendre, j'étais tellement triste... je me suis assise sur le bord de la baignoire toujours en pleure et je me suis essuyée. Arrivée devant le miroir, je me suis rendue compte que je ne pleurais plus, j'avais même une certaine sérénité au fond de moi, j'étais bien. C'est là que je me suis rendue compte qu'en m'essuyant, une vieille femme toute en blanc avec un voile blanc en dentelle était assise en face de moi et me souriait. Je ne la connait pas dans cette vie, mais je sais qu'elle m'est famillière.
Devant mon miroir, j'étais bouche bée et je me demandais pourquoi je ne m'en rendait compte qu'après. En y réfléchissant, j'ai compris que si je l'avais vue en "live", j'aurai eu tellement peur que ça n'aurait franchement pas donné le même résultat mdrr
C'est étonnant quand même cet énorme amour et ce bien être que l'on peut ressentir. On sait qu'on ne sait pas le trouver ici, pas autant, ce n'est pas le même, mais qu'est ce que c'est bon....
Le jour de la tornade, même chose. J'ai ressenti des présences, mais ce n'est qu'après, en repensant à la scène que j'ai vu cette ligne de "personnes" derrière nous.
A l'hopital, je m'en suis rendue compte tout de suite quand ils sont passés derrière moi, mais je n'ai pas eu le temps de réagir. Je n'ai pas eu peur, juste que je les sentais perdus et hagars.
Pour en revenir à mes débuts d'année mouvementés, le 04 quand on est retourné au bureau, le nouveau boss nous a amené une dame qui regarde les dépenses, recettes et tous les comptes de la société pour faire un bilan et un prévisionnel.... elle fouille et farfouille et je dois dire que je suis un peu stressée car je n'ai pas toujours fais un boulot exemplaire ces derniers temps.... surtout dans la relance des paiements et factures clients....
Aujourd'hui, ça va un peu mieux, je ne sais pas pourquoi, mais mon stress est un peu partit, mais il risque de revenir. J'en ai eu des crises de paniques le soir ! Limite les larmes aux yeux toutes les 2 minutes !!
Sérieux c'était une semaine épouvantable pour moi !
Apart ça, Sam a quitté Madame après noël pour aller mettre provisoirement son baluchon chez sa maman et dormir chez Femme Fatale. Depuis, c'est fini. Je l'ai appris cette après midi (faut dire que j'avais plus eu une minute à moi et que, par conséquent, plus de news de lui depuis le 27 décembre).
Et moi je repense à M. encore et toujours. Il me manque, mais je crois que ça va aller. Je ne rêve plus, j'attends juste le bon moment, je sais qu'il viendra.
En attendant, je bosse pour rattraper mon retard et enfin être sereine dans mon boulot.
Les chengements ont déjà commencés aparemment....
Que Dieu nous garde !
Je peux dire que je ne suis pas mécontente de voir enfin cette année se terminer !
Le seul point positif, c'est que je me rends compte que chaque année je sais à l'avance si l'année va être difficile ou non, et là, je dois dire qu'en janvier 2010, je ne m'étais pas trompée lol
Le bilan c'est comme la tornade en juillet....
Je me demanderai toujours qui étaient ces "personnes" en long manteau noir derrière nous qui laissaient faire, mais jusqu'à un certain point.
Je crois, par le ressenti que j'en ai eu, qu'ils étaient là pour nous protéger, mais qu'ils devaient aussi laisser faire les choses même si tout volait en éclat.
On dit toujours qu'après le calme vient la tempête, ici ce fut le contraire.
De toute façon, il fallait bien que ça explose un jour vu toutes ces énergies qui stagnaient ici....
Cette année, le bilan est le même: certaines choses ont volait en éclat, j'ai grandis encore un peu.
Je me suis pris des sals coups, je suis passée par des phases de pure angoisse, d'hopitaux, Mo a faillit mourrir 2 fois, ma Féfé s'en est allée de l'autre côté.
On a risqué la faillite, on a été repris et le stress diminue petit à petit.
J'ai appris la nature d'une âme soeur, compris la différence entre ça et d'autres sentiments.
Je pense que Sam est une de mes âmes soeur. Voila pourquoi nous sommes si similaires, si complexe et que j'ai eu si peur de le perdre ces derniers mois.
A présent, je comprend mon sentiment d'amour qui n'en est pas vraiment un. Je l'aime oui, mais c'est "mon autre", une partie de moi au masculin qui fait sa vie à mes côtés et m'accompagne sur le chemin.
Je suis sereine aujourd'hui, en accord avec mes sentiments et cette vie qui souvent me fait souffrir, mais qui m'apporte aussi énormément.
2011 apportera son lot de changements également, mais ils seront postifs en fin de compte....
